Le Japon est un archipel de 6 852 îles de plus de 100 m2 dont les quatre plus grandes sont donc Honshu (là où il y a Tokyo), Hokkaido tout au nord, Kyushu tout au sud et Shikoku. L’archipel s’étend ainsi sur plus de trois milles kilomètres. Alors, par où commencer ??
Dans un premier temps, je me suis dit que comme c’était une île, alors je pouvais m’amuser à en faire le tour sans grand risque de me perdre.
Ci-dessous ma première ébauche de parcours. Un parcours complètement stupide ! Puisque finalement assez monotone, mais surtout, parce que quand on décide de faire le tour du Japon par les côtes, il faut avoir en mémoire que l’on roule à gauche : donc partir dans le sens inverse des aiguilles d’une montre !
Côtes ou pas côtes : j’ai clairement compris que mon périple allait être trop long et finalement pas si intéressant.
Car, là où le Japon ancestral se niche, c’est aussi et surtout au coeur des campagnes, des forêts et des montagnes, et donc loin des côtes. Il fallait donc que je trouve un parcours à même de m’enfoncer dans les mystérieuses contrées nippones.
Et puis, info qui a toute son importance : j’avais visité le Japon, deux fois auparavant, en train.
Je connaissais Tokyo, Kyoto, l’île de Kyushu et avais visité une bonne partie des choses extraordinaires à voir de ce fabuleux pays…Et là, ce fut rapidement une évidence, il n’y avait aucun sens à refaire le même parcours et surtout à conduire dans les grandes mégalopoles nippones.
Alors ? Par où commencer ?
Je suis revenue à ma première motivation pour ce trip : voir Shikoku (et ne pas mourir).
Ici, vous en serez plus sur Shikoku, cette île fascinante. Mes questions étaient donc : Comment rejoindre Shikoku ? Comment traverser la mer intérieure du Japon ? Quels étaient les ferries disponibles ?
Même si j’avais drôlement zoomé sur une partie du Japon, il n’en restait pas moins, que, depuis Paris, je ne m’en sortais pas de mes cartes nippones trop détaillées versus un Google map qui lui ne m’indiquait que les gros axes….
C’est donc, après quelques soirées passées à avoir la rétine qui brûle, que j’ai décidé de partir un peu à l’aveuglette.
Après tout, j’allais arriver sur l’île principale. Je voulais rejoindre Shikoku. Il fallait donc se diriger vers cette île depuis mon lieu de location de la moto, en évitant un max tous les grands axes, et trouver un port d’embarquement.
Vu depuis Paris, ça paraissait simple…sur place, ce le fût un tout petit peu moins.
Alors voici, donc mon parcours final :
(grosse dédicace à mon padre pour cette animation !!)